SCIENCE
CHEVAUX DE SPORT
Influence de la consommation volontaire de sel
PAR JOSÉE LALONDE, agr. M.A.
En cette période estivale, plusieurs chevaux voient leur niveau d’exercice augmenter de manière importante. Les cavaliers et propriétaires sont nombreux à offrir du sel (chlorure de sodium) à leur monture dans l’espoir de pallier les pertes en électrolytes et en eau, celles-ci influencées par le degré de sudation liée à l’exercice et au stress.
Le chlore et le sodium sont des électrolytes importants pour le bon fonctionnement de l’organisme ; ils interviennent dans le maintien du métabolisme cellulaire, de l’équilibre hydrique et de la pression osmotique, et ils sont indispensables à la contraction musculaire.
Une équipe de chercheurs s’est intéressée aux effets de la fréquence alimentaire quotidienne et de la consommation volontaire de sodium chez six chevaux de performance, au repos et suivant l’exercice. Les variations au niveau des fluides internes et la concentration plasmatique d’aldostérone ont été évaluées. L’aldostérone est une hormone qui aide les reins à réguler la quantité de sel dans le sang et les tissus corporels.
Durant cette étude, les chevaux ont reçu leur portion de foin et de concentrés en deux repas par jour ; le même régime leur a ensuite été servi en six repas par jour. Chaque protocole a duré 25 jours au cours desquels un bloc de sel (chlorure de sodium) et de l’eau étaient offerts ad libitum. La consommation volontaire a été mesurée en pesant quotidiennement le bloc de sel de chaque cheval.
L’analyse des données a permis de tirer les conclusions suivantes :
En conclusion, la consommation volontaire de sel a des effets significatifs sur la régulation des fluides et des électrolytes chez les chevaux de sport, ce qui n’est pas le cas de la fréquence d’alimentation.
RÉFÉRENCE :
https://www.physiology.org/doi/pdf/ 10.1152/jappl.1999.86.5.1610
Le chlore et le sodium sont des électrolytes importants pour le bon fonctionnement de l’organisme ; ils interviennent dans le maintien du métabolisme cellulaire, de l’équilibre hydrique et de la pression osmotique, et ils sont indispensables à la contraction musculaire.
Une équipe de chercheurs s’est intéressée aux effets de la fréquence alimentaire quotidienne et de la consommation volontaire de sodium chez six chevaux de performance, au repos et suivant l’exercice. Les variations au niveau des fluides internes et la concentration plasmatique d’aldostérone ont été évaluées. L’aldostérone est une hormone qui aide les reins à réguler la quantité de sel dans le sang et les tissus corporels.
Durant cette étude, les chevaux ont reçu leur portion de foin et de concentrés en deux repas par jour ; le même régime leur a ensuite été servi en six repas par jour. Chaque protocole a duré 25 jours au cours desquels un bloc de sel (chlorure de sodium) et de l’eau étaient offerts ad libitum. La consommation volontaire a été mesurée en pesant quotidiennement le bloc de sel de chaque cheval.
L’analyse des données a permis de tirer les conclusions suivantes :
- La fréquence d’alimentation n’a provoqué aucune variation significative au niveau des fluides internes.
- Le protocole d’alimentation deux fois par jour a entraîné une augmentation postprandiale de la concentration en protéines plasmatiques et a influencé l’osmolarité urinaire pendant une heure suivant le repas.
- La consommation volontaire de sodium et la concentration plasmatique d’aldostérone n’ont pas été affectées par la fréquence d’alimentation.
- La consommation volontaire de sodium a varié de 0 à 62 mg/kg de poids corporel par jour, influençant de manière significative la concentration plasmatique d’aldostérone ; cette variation de consommation a intrigué les chercheurs qui s’expliquent mal les raisons pour lesquelles certains individus ont compensé les pertes de sodium par des stratégies métaboliques internes plutôt que par une augmentation de leur consommation de sel.
- La consommation d’eau, les concentrations fécales de sodium et de potassium et l’hématocrite ont été influencés par la consommation volontaire de sel.
En conclusion, la consommation volontaire de sel a des effets significatifs sur la régulation des fluides et des électrolytes chez les chevaux de sport, ce qui n’est pas le cas de la fréquence d’alimentation.
RÉFÉRENCE :
https://www.physiology.org/doi/pdf/ 10.1152/jappl.1999.86.5.1610