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SCIENCE

L'obésité, un facteur de risque

PAR JOSÉE LALONDE, AGR, MA
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Shutterstock
Chez l’humain, les personnes obèses sont plus susceptibles de développer l’asthme. Une récente étude chez les chevaux menée par des chercheurs de l’Université A&M du Texas en vient à la même conclusion. Pour les besoins de la recherche, les scientifiques ont suivi 37 chevaux atteints d’asthme léger à sévère ; la toux, le jetage nasal et l’intolérance au travail ont servi à poser le diagnostic. Un groupe témoin composé de 74 individus faisait également partie de l’étude ; les chevaux devaient présenter une cote de chair de 8 à 9 (échelle d’évaluation de l’état de chair de Henneke) pour être qualifiés d’obèses.

Les données recueillies suggèrent que les chevaux souffrants d’embonpoint présentent dix fois plus de chances de développer l’asthme que ceux dont la cote de chair est modérée (cote de chair de 5). Les résultats de l’étude n’ont pas permis d’établir un lien significatif entre l’asthme et d’autres facteurs de risque tels l’âge, la race, le sexe, le programme alimentaire et la régie d’écurie.

La relation entre obésité et asthme reste nébuleuse, autant chez l’humain que chez le cheval, mais les scientifiques supposent que les individus obèses présentent un état systémique inflammatoire plus important, ainsi qu’un métabolome altéré. Le métabolome, un ensemble de petites molécules appelées métabolites, mesure l’activité cellulaire directe et l’état de santé d’un individu. L’asthme s’ajoute donc aux nombreux effets délétères de l’obésité chez le cheval, entre autres la baisse de performance chez les cas légers et la piètre qualité de vie des chevaux atteints plus sévèrement.

Dans leur étude, les chercheurs rappellent que la personne obèse, en plus d’être particulièrement à risque de souffrir de maladies graves et d’inflammation persistante des voies respiratoires, répond moins bien au traitement à base de corticostéroïdes — une médication essentielle contre la maladie — que l’asthmatique non obèse. Si tel est le cas chez les chevaux asthmatiques également, ceux-ci pourraient s’avérer difficiles à soigner. La prévention de l’asthme passerait donc en partie par une évaluation adéquate de la condition de chair du
cheval, et par un rajustement de sa ration alimentaire au besoin.


SOURCE :
Case-Control Study of Risk Factors for Equine Asthma in Texas - https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34281649/

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