Myéloencéphalite équine à protozoaire -
Facteurs de risque
PAR JOSÉE LALONDE, AGR. MA
Connaître les facteurs de risque associés au développement de la myéloencéphalite équine à protozoaire (MEP), une maladie dégénérative affectant le système nerveux central, pourrait aider à prévenir son apparition. Cette maladie grave est le plus souvent causée par Sarcocystis neurona, un organisme dont l’hôte final est l’opossum. Pour établir son nid, l’espèce recherche chaleur et humidité ; avec le réchauffement climatique, il est donc plus fréquent de l’apercevoir dans le sud du Québec, tant en milieu rural qu’urbain. Même si l’opossum n’est pas dangereux, il est obligatoire de déclarer la présence d’un spécimen mort ou blessé au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Le cheval ne peut être atteint de la MEP que s’il consomme des aliments contaminés par des excréments d’opossum. La maladie ne peut donc pas être transmise d’un cheval infecté à un cheval sain. Selon les chercheurs qui s’intéressent à cette affection, son incidence est plus fréquente au printemps, à l’été et à l’automne. Aussi, les risques de contamination augmentent si le foin et les con-centrés sont facilement accessibles aux animaux sauvages, si des opossums sont présents dans les environs, si un diagnostic de MEP a déjà été posé à l’écurie, si les chevaux sont utilisés en compétition ou en course et si les chevaux ont vu leur système immunitaire affaibli par la maladie ou les blessures au cours des 90 jours précédant le diagnostic de MEP.
La MEP est difficile à diagnostiquer, car les signes cliniques qui la caractérisent, notamment l’ataxie et la perte d’équilibre, sont communs à plusieurs maladies neurodégénératives. Pour compliquer encore un peu plus le travail du vétérinaire, l’apparition des signes cliniques peut se faire rapidement, en quelques semaines, mais peut également prendre plusieurs années. Une fois le diagnostic confirmé, un traitement doit être mis en place rapidement pour limiter les dommages et espérer un rétablissement complet. Plus de 60 % des chevaux réagissent bien aux différents traitements disponibles s’ils sont mis en place rapidement et de manière agressive. Certains chevaux peuvent garder des séquelles plus ou moins sévères.
Protéger les aliments et l’eau destinés aux chevaux des opossums et relocaliser ces derniers s’ils sont trop curieux font partie des premiers gestes à poser pour prévenir l’apparition de la maladie.
Pour être au fait des plus récentes recherches au sujet de cette maladie sournoise, visitez le site de l’American Association of Equine Practitioners (AEEP) : https://aaep.org/horsehealth/epm-understanding-debilitating-disease
Le cheval ne peut être atteint de la MEP que s’il consomme des aliments contaminés par des excréments d’opossum. La maladie ne peut donc pas être transmise d’un cheval infecté à un cheval sain. Selon les chercheurs qui s’intéressent à cette affection, son incidence est plus fréquente au printemps, à l’été et à l’automne. Aussi, les risques de contamination augmentent si le foin et les con-centrés sont facilement accessibles aux animaux sauvages, si des opossums sont présents dans les environs, si un diagnostic de MEP a déjà été posé à l’écurie, si les chevaux sont utilisés en compétition ou en course et si les chevaux ont vu leur système immunitaire affaibli par la maladie ou les blessures au cours des 90 jours précédant le diagnostic de MEP.
La MEP est difficile à diagnostiquer, car les signes cliniques qui la caractérisent, notamment l’ataxie et la perte d’équilibre, sont communs à plusieurs maladies neurodégénératives. Pour compliquer encore un peu plus le travail du vétérinaire, l’apparition des signes cliniques peut se faire rapidement, en quelques semaines, mais peut également prendre plusieurs années. Une fois le diagnostic confirmé, un traitement doit être mis en place rapidement pour limiter les dommages et espérer un rétablissement complet. Plus de 60 % des chevaux réagissent bien aux différents traitements disponibles s’ils sont mis en place rapidement et de manière agressive. Certains chevaux peuvent garder des séquelles plus ou moins sévères.
Protéger les aliments et l’eau destinés aux chevaux des opossums et relocaliser ces derniers s’ils sont trop curieux font partie des premiers gestes à poser pour prévenir l’apparition de la maladie.
Pour être au fait des plus récentes recherches au sujet de cette maladie sournoise, visitez le site de l’American Association of Equine Practitioners (AEEP) : https://aaep.org/horsehealth/epm-understanding-debilitating-disease