Les effets des perturbateurs endocriniens
sur la santé du cheval
PAR JOSÉE LALONDE, AGR. MA
Des chercheurs de l’université du Minnesota avancent que les produits chimiques perturbateurs du système endocrinien présents dans l’environnement pourraient contribuer au développement du syndrome métabolique équin (SME), une maladie caractérisée par des problèmes endocriniens. L’un des principaux signes cliniques du syndrome métabolique équin est l’obésité, ce qui rend les chevaux particulièrement sensibles à la fourbure. Les agents perturbateurs du système endocrinien sont présents en quantité importante dans l’environnement et peuvent être en contact avec l’animal ; ces produits chimiques ont comme particularité d’imiter les hormones, ce qui a pour effet de bloquer l’agissement des vraies hormones du corps.
L’équipe de scientifiques a voulu comprendre pourquoi le degré de sévérité symptomatique du SME variait beaucoup d’un cheval à l’autre, en dépit de la mise en place de mesures optimales au point de vue de l’alimentation et de l’exercice.
L’étude portait sur 300 chevaux répartis au sein de 32 écuries au Canada et aux États-Unis. Prédisposées au développement du SME, les races Welsh et Morgan ont été plus particulièrement ciblées. Les chercheurs ont documenté les facteurs suivants : la ration alimentaire, le niveau d’exercice, les problèmes de santé antécédents et l’emplacement de l’écurie. Ils ont aussi analysé le plasma sanguin à la recherche de produits chimiques perturbateurs du système endocrinien affectant les récepteurs d’estrogène et d’aryl hydrocarbone. Afin de vérifier si une corrélation existe entre les
perturbateurs endocriniens et l’incidence du SME, ils ont aussi fait des analyses sanguines pour mesurer les niveaux d’insuline et de glucose, représentatifs de la présence du syndrome.
L’analyse de ces paramètres a permis aux chercheurs de conclure que la présence dans l’environnement de produits chimiques perturbateurs du système endocrinien, trouvés entre autres dans les plastiques et les pesticides, pourrait expliquer certaines variantes quant à la sévérité de l’affection
chez les chevaux atteints. L’étude n’a pas permis d’identifier la quantité d’agents perturbateurs nécessaire pour affecter le cheval ni le mode d’action de ceux-ci dans l’organisme. De plus amples recherches sont essentielles pour mieux comprendre l’influence des perturbateurs endocriniens sur
l’incidence du SME.
SOURCE :
Morris Animal Foundation (13 février 2019). Endocrine-disrupting chemicals linked to equine metabolic syndrome, study shows. ScienceDaily. Repéré à
https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190213124456.htm
L’équipe de scientifiques a voulu comprendre pourquoi le degré de sévérité symptomatique du SME variait beaucoup d’un cheval à l’autre, en dépit de la mise en place de mesures optimales au point de vue de l’alimentation et de l’exercice.
L’étude portait sur 300 chevaux répartis au sein de 32 écuries au Canada et aux États-Unis. Prédisposées au développement du SME, les races Welsh et Morgan ont été plus particulièrement ciblées. Les chercheurs ont documenté les facteurs suivants : la ration alimentaire, le niveau d’exercice, les problèmes de santé antécédents et l’emplacement de l’écurie. Ils ont aussi analysé le plasma sanguin à la recherche de produits chimiques perturbateurs du système endocrinien affectant les récepteurs d’estrogène et d’aryl hydrocarbone. Afin de vérifier si une corrélation existe entre les
perturbateurs endocriniens et l’incidence du SME, ils ont aussi fait des analyses sanguines pour mesurer les niveaux d’insuline et de glucose, représentatifs de la présence du syndrome.
L’analyse de ces paramètres a permis aux chercheurs de conclure que la présence dans l’environnement de produits chimiques perturbateurs du système endocrinien, trouvés entre autres dans les plastiques et les pesticides, pourrait expliquer certaines variantes quant à la sévérité de l’affection
chez les chevaux atteints. L’étude n’a pas permis d’identifier la quantité d’agents perturbateurs nécessaire pour affecter le cheval ni le mode d’action de ceux-ci dans l’organisme. De plus amples recherches sont essentielles pour mieux comprendre l’influence des perturbateurs endocriniens sur
l’incidence du SME.
SOURCE :
Morris Animal Foundation (13 février 2019). Endocrine-disrupting chemicals linked to equine metabolic syndrome, study shows. ScienceDaily. Repéré à
https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190213124456.htm