Races, chevaux gris et tumeurs
PAR JOSÉE LALONDE, AGR. MA
Il est connu que de nombreux chevaux gris développeront des mélanomes au cours de leur vie. La mutation du gène STX17, qui entraîne progressivement le grisonnement de la robe, est forcément en cause. Mais certaines races sont-elles plus susceptibles que d’autres aux tumeurs de ce genre ? Des chercheurs se sont intéressés à la question.
Des recherches ont ainsi permis d’identifier des races susceptibles et moins susceptibles au développement tumoral. Par exemple, il ressort de ces recherches que le Lipizzan serait plus vulnérable aux sarcoïdes. En effet, une étude clinique effectuée auprès de 296 chevaux de cette race a confirmé la présence de mélanomes sur 50 % d’entre eux, avec une forte prévalence chez les chevaux plus âgés. D’autre part, certaines recherches sur le même sujet ont permis de démontrer que le Quarter Horse serait plus à risque d’être atteint de sarcoïdes que le Standardbred.
La présence de mélanomes serait moins élevée chez les poneys gris de la race Eriskay (Écosse) que chez les chevaux gris des autres races. Des
recherches plus approfondies sur ce qui distingue le poney Eriskay gris des autres équidés de même couleur, mais de races différentes, permettraient de mieux comprendre la condition pour éventuellement aider à la prévenir.
Aussi, les races dont la région périoculaire et conjonctivale est peu pigmentée, incluant les Paints, Pintos et Appaloosas, seraient plus susceptibles aux carcinomes oculaires. Enfin, les Shires et les Clydesdales seraient eux aussi prédisposés au développement de carcinomes oculaires, même si leurs cils et leurs paupières sont pigmentés.
Ces constatations nous rappellent que même si la race doit être considérée dans l’évaluation d’une condition, rien n’est jamais noir ou blanc…
SOURCE :
Approach to the suspected or confirmed cancer case, 2015, repéré à
https://www.sciencedirect.com/topics/agricultural-and-biological-sciences/lipizzaner
Des recherches ont ainsi permis d’identifier des races susceptibles et moins susceptibles au développement tumoral. Par exemple, il ressort de ces recherches que le Lipizzan serait plus vulnérable aux sarcoïdes. En effet, une étude clinique effectuée auprès de 296 chevaux de cette race a confirmé la présence de mélanomes sur 50 % d’entre eux, avec une forte prévalence chez les chevaux plus âgés. D’autre part, certaines recherches sur le même sujet ont permis de démontrer que le Quarter Horse serait plus à risque d’être atteint de sarcoïdes que le Standardbred.
La présence de mélanomes serait moins élevée chez les poneys gris de la race Eriskay (Écosse) que chez les chevaux gris des autres races. Des
recherches plus approfondies sur ce qui distingue le poney Eriskay gris des autres équidés de même couleur, mais de races différentes, permettraient de mieux comprendre la condition pour éventuellement aider à la prévenir.
Aussi, les races dont la région périoculaire et conjonctivale est peu pigmentée, incluant les Paints, Pintos et Appaloosas, seraient plus susceptibles aux carcinomes oculaires. Enfin, les Shires et les Clydesdales seraient eux aussi prédisposés au développement de carcinomes oculaires, même si leurs cils et leurs paupières sont pigmentés.
Ces constatations nous rappellent que même si la race doit être considérée dans l’évaluation d’une condition, rien n’est jamais noir ou blanc…
SOURCE :
Approach to the suspected or confirmed cancer case, 2015, repéré à
https://www.sciencedirect.com/topics/agricultural-and-biological-sciences/lipizzaner